Pourquoi ?
La Maison des adolescents est un lieu d’accueil, d’écoute, d’échanges, d’information et d’orientation.
Un jeune de 11 à 20 ans peut y venir quelle que soit la nature de ses questions, de ses difficultés, de ses soucis ou de ses préoccupations. Il y trouvera une aide, un soutien, et pourra être accompagné par un professionnel pour trouver lui-même sa solution ou des alternatives à son problème.
Paroles d’adolescents…
Témoignages
Sophie, 17 ans : « Je suis venue à la MDA sur les conseils d’une amie du lycée. J’avais besoin de parler à quelqu’un de mes soucis rencontrés dans ma famille, car j’avais l’impression que personne ne pouvait m’aider dans mon entourage. L’accueil à la MDA a été très sympa, j’ai pu rapidement faire part de mes préoccupations à un accueillant avec lequel j’ai discuté très simplement. J’ai beaucoup aimé le fait de pouvoir revenir quand je le souhaitais par la suite, sans RDV. Ca m’a permis de me sentir moins seule face à mes problèmes. »
Julien, 13 ans : « C’est ma mère qui m’a emmené la première fois à la MDA, j’avais pas très envie d’y aller, je me disais que j’allais encore me faire punir. En arrivant, j’ai quand même bien aimé l’accueil et l’endroit, il y avait de la musique, des PC… Puis, j’ai pu évoquer personnellement mes soucis à l’accueillant qui ne me connaissait pas, il n’avait pas de jugement, c’est bien. Aujourd’hui, ma mère me dépose devant la MDA et j’y vais seul, c’est un endroit pour moi, on discute bien, et de tout. »
Mégane, 15 ans : « Je suis venue à la MDA parce que j’avais eu mon 1er rapport non protégé et sans pilule avec mon copain. Je ne savais pas à qui en parler et ne voulais pas trop que ça se sache au collège. J’ai parlé à une copine de ce qui s’est passé et c’est elle qui m’a dit que je pouvais aller à la maison des adolescents. Je suis arrivée sans RDV et j’ai été reçue tout de suite. Je suis revenue plusieurs fois, j’ai pu poser les questions intimes que j’avais mais aussi discuter de mes projets à l’école ou des relations avec mes amis. Aujourd’hui je ne vais plus à la MDA mais je sais que je peux y retourner si j’en ai besoin ».